samedi 9 janvier 2021 par Abdelaziz Ben Arfa
Pour imprimer
Un aperçu sur le livre, publié récemment, de Mohamed Kamal Eddine Gaha
Par : Abdelaziz BEN ARFA.
Ces modestes pages que je consacre à la présentation du livre intitulé "Essais de langue, littérature et citoyenneté : un itinéraire de vie et de recherche ", de Mohamed Kamal Eddine Gaha (édité par Kalima, en Tunisie, 2021,452 pages), ces pages, dis-je, ne se veulent ni d’érudition, ni d’exégèse : c’est un simple aperçu, de la part d’un humble lecteur, qui se permet d’exprimer son point de vue. La lecture de ce livre si lumineux, méthodique et enrichissant m’a procuré une immense joie dont il m’incombe d’exposer brièvement l’essentiel du contenu : ce survol d’une langue simple, éloignée du style si ardu, si conceptuel de l’écriture de l’ouvrage en question, ambitionne de faciliter l’accès à cet ouvrage magistral et d’élargir son audience.
Ce livre m’apprend à mieux déchiffrer ceux que j’avais interprétés maladroitement : car, je n’étais pas bien outillé de concepts pointus, je ne savais pas prendre les précautions méthodologiques qu’exige une lecture exigeante, bien informée, voire érudite, incapable de construire une démonstration rigoureuse, et impuissant à fournir une argumentation convaincante.
Pour illustrer ce propos, citons en exemple les romans, "Nejma" et "Le polygone étoilé", de Kateb Yacine. Comment ai-je interprété maladroitement ces deux romans ? Et comment la lecture de l’ouvrage de Gaha corrige les maladresses commises par ma lecture naïve et hâtive ? Mais, aussi, comment lire le Siècle des lumières et les romans de Diderot ? Comment ce livre magistral figure la représentation de la ville et de l’individu au dix-huitième siècle : car ce siècle est toujours actuel même si les signes de son déclin nous avertissent que sa langue s’éteindra comme le grec et le latin, et qu’elle n’attirera que l’intérêt d’une élite d’élite érudite. Ce livre de Gaha si foisonnant pose également d’autres problèmes auxquels il fournit des réponses non pas monologiques mais dialogiques. J’essaierai de rendre compte de ses axes thématiques essentiels
Avant de lire le livre que vient de publier le professeur GAHA, je lisais "Nejma" et "Le Polygone étoilé", de Kateb Yacine, d’une manière hâtive et je les interprétai d’une manière naïve :Je pensais que Kateb Yacine ne maîtrisait pas sa verve poétique. Car, constamment, ce romancier ne cessait d’obstruer le cours du flux narratif en recourant à la rhétorique et la métaphore. Or, celle-ci ne raconte pas : elle perturbe la concaténation narrative. Mais, enlisant le livre de Gaha, je parviens à corriger mes maladresses interprétatives. Comment ?Gaha, en lisant "Le Polygone étoilé", ce roman de Kateb Yacine, engage des concepts pointus, forgés par les théoriciens du structuralisme français (l’analyse sémique in Sémantique structurale, de Greimas et Métaphore et métonymie, de Michel LEGUERNE, et le générativisme transformationnel américain (CF. Chomsky). Il engage, aussi, le concept d’homologie, qu’il doit à Goldman, l’énonciation linguistique, qu’il doit à Benveniste et d’autres. etc.L’éminent chercheur divise l’ensemble du roman, "Le Polygone étoilé" en 71 textes.
Il configure quatre thèmes :
1- de la Prison
2- des Ancêtres
3- de la Femme
4- de l’émigration.
Il dégage trois lignes qui tissent (ou structurent) la trame du récit :-1-une première ligne autobiographique, fragmentaire et lacunaire, voire sporadique qui reprend quelques épisodes vécus par l’auteur. Tel que le soulèvement populaire algérien contre le colonisateur français, à Sétif, le 8 Mai, en 1945.
2-Une deuxième ligne narrative. Mais, celle-ci est constamment brouillée par un débordement narratif.
3-Une troisième ligne métaphorique et symbolique :
Le roman commence par : " Ils sont tombés". Mais, l’on constate que le verbe "tomber" est employé métaphoriquement pour exprimer l’aliénation de la nouvelle génération qui reste prise dans "La Prison" des "Ancêtres". Ces nouveaux "Prisonniers" ne peuvent accéder au salut que s’ils échappent à "la Prison" des "Ancêtres". Ce processus qui va de l’aliénation à la libération est exprimé métaphoriquement par le terme "Éveil" qui veut dire prise de conscience et prise de responsabilité. La cohérence du roman" Le polygone Étoilé" est d’ordre métaphorique. Un texte matrice occupe le devant de la scène. Il condense en lui l’essentiel des contenus sémantiques. À partir de ce premier texte sont générés d’autres textes qui développent, transforment et inversent même les contenus des axes sémantiques, c’est-à-dire métaphoriques, du début, à travers l’ensemble du roman. Or, ce métaphorique obstrue la voie devant la concaténation narrative. Car, la métaphore ne raconte pas.
En fait, selon l’analyse de Gaha, il existe, dans ce roman, trois lignes :
la ligne autobiographique. Des biographèmes sont évoqués d’une manière lacunaire, fragmentaire, voire sporadique.
Une ligne narrative qui est brouillée par le débordement métaphorique.
Ce métaphorique opère conjointement et solidairement avec la dimension symbolique : le personnage "Néjma" devient symbole de la nation algérienne. Et cette Nation devient une "Prison".
Pareillement, l’œuvre de Diderot est elle aussi une œuvre en gestation qui contribue à l’inauguration de la nouvelle ère du siècle des Lumières (le 18ème). Elle est porteuse d’un projet en gestation. Elle est loin d’être une œuvre dogmatique achevée. Elle est plutôt celle qui pose des questions décisives et auxquelles elle fournit des réponses non pas monologiques mais dialogiques. Par exemple : faut-il que l’homme de la nouvelle cité policée bannisse l’homme sauvage, réprime l’élan naturel et spontané et les appétits primaires ? La réponse apportée par l’œuvre de Diderot est ambivalente.
Donc, l’œuvre de Diderot rejoint, par bien des aspects, l’œuvre de Kateb Yacine :
Dans "Jacques le fataliste", la rue est un espace romanesque, ouvert sur l’inconnu. Son début n’est pas fixé aussi bien que sa fin. C’est l’espace ou les deux personnages actants sont exposés à tous les risques ; ils courent plusieurs aventures. Mais cet espace, la rue, est jalonné par quelques repères d’espaces clots tels les Hôtels, les caravansérails, la maison de Madame de la Pommeraye etc.
Pour analyser l’espace-temps et " l’image du sujet", Gaha reprend à son compte le concept de ’’Chronotrope’’ qu’il doit au théoricien du dialogisme, Mikhaïl Bakhtine, le critique littéraire ruse, dans son livre "Esthétique du roman". Mais, Gaha fait mieux que cela, il intervient, pour réactualiser le contenu de "l’image du sujet’’, lui substituant une expression plus adéquate : ’’ l’effet du sujet".
Gaha corrige la lecture hâtive et naïve que l’on fait habituellement du roman "Les bijoux indiscrets " [1], de Diderot : les premiers lecteurs non avertis de ce roman réduisent son contenu à un ensemble de scènes obscènes, à des situations scabreuses.
/"Les contemporains apprécient un conte libertin sans discerner parmi les instruments du fantastique les sens cachés du roman"/.
Mais, la lecture de Gaha pense que ce qui y est représenté, c’est le conflit qui existe entre l’espace citadin (la ville luxueuse, prestigieuse de Benza, que gouverne le roi ’’Mangogul") et l’espace de la spontanéité, de l’improvisation et des appétits primaires. Un refoulement s’exerce dans la ville luxueuse et prestigieuse, Benza, au nom de la communication policée, citadine, qui fait taire la voix des appétits naturels en les muselant. Dans ce roman, Diderot campe un contexte mythique oriental. Et érige un personnage roi en actant. Celui-ci mène une vie aisée au sein de son royaume, en gouvernant la ville prestigieuse de Benza. Mais, paradoxalement, ce roi s’ennuie. Il s’adresse au génie "Cucufa’’ afin que celui-ci lui offre un anneau magique qui le délivre de ce mal dont il est atteint. Cet anneau possède le pouvoir de faire parler les bijoux indiscrets dont disposent les femmes. Et, l’on comprend intuitivement de quoi il retourne dans cette symbolique.
D’après Mohamed Kamel Eddine Gaha, le Siècle des Lumières serait le siècle le plus actuel, celui-ci est mondial ; il ne vieillit pas. Nous ne cessons de dialoguer avec lui. C’est le siècle de tout le monde et de toute l’humanité. Il est incontournable. Il nous apprend à penser. Il nous apprend à problématiser, à interroger l’évidence, à nous recycler, à lire autrement. Il nous apprend à écrire dans une langue lucide, claire et intelligente. Mais, par moments, des signes nous sont renvoyés en annonçant son déclin et l’enterrement de sa langue véhiculaire : sa langue est menacée de devenir morte, comme le grec et le latin. Elle ne retiendra que l’attention d’une élite érudite.
En somme, les pages écrites par Gaha sur le Siècle des Lumières sont si lumineuses qu’il ne suffit pas d’en donner un aperçu succinct comme celui-ci. Il ne suffit pas de les lire mais de les relire et de les apprendre par cœur.
Gaha lit aussi les cinq romans de l’auteur tunisien, Mustapha Tili qui vit à New York. Cet homme originaire du sud tunisien avait fait des études à l’école Sadiki, de Tunis, avait étudié dans les universités prestigieuses de l’occident, à Paris, en France et en Amérique. Il appartient à cette génération qui a vécu la période coloniale et post-coloniale. Il décrit dans ses romans, comment l’autorité de l’État national s’était emparé de l’espace du sud, en construisant des hôtels touristiques qui profitent à l’économie du pays mais qui privent les gens de cet enracinement identitaire fondé sur des mythes fondateurs. La ligne autobiographique que décèle par endroits la trame du roman révèle que l’auteur en veut à l’Etat national. Seulement le frère du romancier avait choisi de s’engager dans un militantisme armé, voire terroriste, tandis que l’écrivain a choisi de militer avec sa plume. À New York, il ne cessait d’éprouver un sentiment nostalgique pour sa région du Sud. Il retournait régulièrement à sa ville natale. Mais, après la mort de sa mère et le drame vécu par sa sœur, il cessa de retourner à son pays. Il vécut en déraciné dans le nouveau monde. La narration romanesque décrit aussi les déboires amoureux qu’avait subi cet homme d’élite qui, vu de l’extérieur, semble vivre dans l’aisance, mais, la profondeur de ses romans met en évidence la crise intérieure de son âme.
Il faut remarquer que selon Gaha la narration romanesque authentique et réussie est celle qui parvient à entretenir des rapports étroits avec un mythe fondateur : les romans de Diderot et de Kateb Yacine n’en manquent pas.
Gaha range Mustapha Tlili parmi les auteurs maghrébins d’expression française. Il classe ces mêmes écrivains en deux générations : la première, celle de Feraoun, Memmi, Chraïbi, MAMMERI [2]. La deuxième est celle de Kateb Yacine et de MAMMERI, essentiellement. Pourquoi MAMMERI figure-t-il dans les deux listes, celle de la première génération et celle de la deuxième ? C’est que MAMMERI écrit son premier roman, "La Colline Oubliée"", puis, vingt ans après, il écrit "La Traversée". Nous reprenons un paragraphe rédigé par Gaha qui rend hommage à ce roman : "La Traversée" que nous proposons de lire comme une traversée de la mémoire par laquelle le personnage dompte sa propre violence en réactivant l’espace mythique occulté dans les premiers romans. Si la Traversée nous paraît être une œuvre émouvante et profondément sincère, c’est parce qu’elle s’inscrit dans un processus douloureux et authentique de pacification de la violence emphatique libérée par la rencontre sauvage de la tradition et de l’histoire. " (page. 56).
Notre intention, dans ce bref article sur le livre foisonnant de Gaha ne vise pas à l’exhaustivité : car ce livre méthodique élabore des grilles de lectures, informées par l’apport épistémologique de toutes les théories textuelles, philosophiques et linguistiques modernes. Il traite un corpus très vaste, en interrogeant aussi, à côté des romans, certains poèmes de Mallarmé, "la fenêtre" etc., la langue de Prévert. Et, surtout, il rend hommage à deux des collègues du chercheur, les professeurs, Madame Anne Marie BARDI et Monsieur Georges NONNENMACHER qui ont beaucoup apporté à l’université tunisienne et qui ont marqué de leur indélébile emprunte l’âge d’or de cette honorable institution.
L’outillage critique :
Lire, par exemple "Vérité et Méthode", de Gadamer, pourquoi faire ? Se pose-t-on la question.
Et de répondre : - Pour en faire quelque chose de géniale, pour élaborer une grille de lecture, ambitieuse, lucide, intelligente, cohérente et convaincante du corpus romanesque choisi ; en profiter, aussi, pour rentabiliser l’interprétation des textes.
Mais, pourquoi, cet éminent chercheur, donne-t-il d’autres livres tels que : "La Théorie du roman", de Georges Lucas ; la ""Sémantique structurale", de Greimas ; "l’Esthétique du roman", de Mikhaïl Bakhtine ; "La Sociologie du roman", de Lucien Goldman etc.
Toutes ces œuvres citées ne sont pas simplement lues et assimilées par le chercheur Gaha qui a écrit ce livre lumineux, majeur et magistral. Il les a méditées, les a interrogées, les a portées mentalement en lui, pendant de longues périodes de gestation et d’incubation. Dans quel but ? Pour construire une grille de lecture efficace qui cadre bien avec le corpus romanesque interrogé.
1-Gadamer permet au chercheur de concevoir le parcours que traverse l’œuvre en passant de l’existence ontologique à l’existence esthétique.
2-Goldman fournit au critique littéraire, Gaha, le concept d’Homologie. C’est un outil notionnel qui permet d’établir des rapports homologiques entre les composantes formelles et thématiques du roman étudié et entre structures sociales et historiques d’un peuple ou d’une nation ou encore d’un siècle : Gaha choisit d’étudier des romans majeurs qui décrivent un état de crise, une gestation formelle et esthétique en similitude avec une gestation ou plutôt une renaissance qui succède à une mort, une rupture épistémologique dans l’ordre du discours et le champ du savoir.
3-Greimas initie le chercheur à la méthode de l’analyse sémique, à structurer les champs sémantiques et lexicaux, ainsi qu’au générativisme transformationnel du textuel, en partant d’un noyau matriciel qui réunit en lui l’essentiel des composantes thématiques et formelles qui vont être développés et inversés à travers la totalité de la trame romanesque.
4-Mikail Bakhtine pourvoit le spécialiste des textes, du concept " chronotrope" dont se sert Gaha, dans le livre, pour analyser la composante triadique : espace-temps et effet du sujet.
Etc.
Cette immense culture critique assimilée, assumée et mise et l’épreuve, a nécessité une longue période d’apprentissage dans la vie du chercheur pour l’acquérir et savoir la manier avec pertinence, élégance et efficacité. Et, surtout il faut imaginer la tâche laborieuse qui s’évertuait à rendre ces concepts hétérogènes consonnant entre eux, produisant une démonstration rigoureuse, une argumentation convaincante, une structure d’écriture élégante et une pensée épistémologique. L’on devine le temps qu’a dû prendre cette élaboration, quand on se rend compte de l’innovation de l’entreprise. C’est bel et bien l’œuvre d’un authentique chercheur, l’œuvre évidente de toute une vie. On ne peut que saluer ce travail exceptionnel et lui rendre un vibrant hommage. C’est dire que tout le monde n’est pas Mohamed Kamel Eddine Gaha. C’est une œuvre conçue et accomplie avec lenteur, efficacité et aisance. Elle constitue un repère lumineux et incontournable. C’est un livre de référence pour tout critique littéraire sérieux qui voudrait s’outiller de ces concepts pointus, et bien apprendre son métier chez un bon Maître pour devenir un disciple digne des géants.
Par : Abdelaziz BEN ARFA
[1] Portait allégorique de Paris et de la cour, le roman montre comment la fiction libertine peut servir de masque à Diderot pour attaquer les ridicules de son temps et pour aborder de façon alerte et faussement frivole les sujets les plus variés : l’esthétique littéraire et musicale, le droit, l’économie, la philosophie. Le récit renvoie à un original africain qui s’apparente à la tradition des "Mille et Une Nuits" et sacrifie à la mode des clefs : le sultan du Congo, Mangoul, représente Louis XV et la favorite Mirzoza Madame de Pompadour. Un anneau prêté à Mangogul le place dans la situation d’un narrateur objectif qui aurait le don de s’infiltrer en chacun pour le mettre à nu : il permet au sultan de voir sans être vu, de découvrir las attitudes non apprêtées et de provoquer la sincérité. Il lui suffit de tourner le chaton de sa bague vers une femme pour que celle-ci lui avoue immédiatement par un de ses bijoux - auxquels s’attache un double sens grivois - ses aventures les plus scabreuses. Parodie de la confession, le roman souligne le double discours de l’être humain, celui de l’apparence-le discours social-et celui des profondeurs-le discours authentique. "
[2] MAMMERI (Mouloud) Écrivain algérien d’expression française, professeur de lettres et anthropologue (Taourirt-Mimoun 1917). Originaire de la grande Kabylie (Il dit avoir vécu sa découverte de la culture occidentale comme "un véritable traumatisme "), il a publié une trilogie romanesque, au réalisme teinté de pessimisme, qui s’attache à témoigner des problèmes sociaux et politiques auxquels l’Algérie s’est affrontée : La Colline oubliée (1952 ; Le Sommeil du juste (1955) ; L’Opium et le Bâton (1965). Il est également l’auteur d’une pièce de théâtre (Le Banquet)").
("La traversée :
Mouloud Mammeri
Roman. Plon, Paris 1982.
Mourad, un journaliste, intellectuel militant de la lutte de libération nationale, appartient " à la race des purs" ; il exprime son désenchantement : la révolution et l’indépendance de l’Algérie n’ont pas tenu leurs promesses. Désenchantement qui saborde le beau roman qu’il voulait écrire et le détourne en récit critique, sec, dur, mais efficace en ses effets. / C’est l’occasion pour Mouloud Mammeri, sur les traces de Mourad, son double, d’entreprendre la traversée intellectuelle et mystique du temps et de l’espace, jusqu’au désert saharien où l’on renoue avec la vie simple des Touaregs, leurs valeurs, et surtout avec "l’achellil", ce chant subtil qui conduit au rêve et aux terres inconnues. La traversée pose aussi ces questions qui agitent l’Algérie et que le romancier examine une à une à travers les itinéraires exemplaires de ses personnages algériens, auxquels se joignent des Français et des Canadiens, qui voulaient tenter l’expérience algérienne et participer aux rites de la naissance d’une nation
Étude : Collectif, "Mouloud Mammeri", Awal1990.
Voir : L’OPIUM ET LE BÂTON")
Livres du même auteur
et autres lectures...
Copyright e-litterature.net
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature