mercredi 10 mars 2010 par Catherine Nohales
Pour imprimer
Beau film visuel mais qui ne nous fait pas vibrer plus que ça même si l’histoire est tragique. Le point faible ? Une histoire beaucoup trop connue et une recherche esthétique excessive qui nous fait penser à Sleepy Hollow avec ses maisons basses, sombres, gothiques à souhait. Le manoir du film Wolfman est immense, abandonné à la folie sanguinaire de la bête qui y règne. Mais qui est cette bête ?
Lawrence Talbot, interprété par Bénicio Del Toro, est un aristocrate comédien torturé, ténébreux et donc idéalement susceptible de se transformer en loup-garou. Seules les balles en argent peuvent mettre fin à cette bestialité qui décapite, éviscère. Emily Blunt s’en chargera. Inaltérable douceur, fermeté de son personnage décidée à sauver l’homme qu’elle aime de lui-même.
C’est incontestablement beau mais ce film n’a pas la force tragique du Dracula de Francis Ford Coppola. Il est curieusement dépourvu de toute émotion même si l’interprétation est magistrale.
toute reproduction ne peut se faire sans l'autorisation de l'auteur de la Note ET lien avec Exigence: Littérature